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Le découragement

L'être conscient ne se découragera plus.

Lorsqu’un être est libéré du poison des formes, grâce à la colère de son esprit, quels sont les changements qui s’opèrent dans sa vie.

Il naît à une nouvelle dimension du réel qui lui permet d’accéder, petit à petit, au pouvoir de l’esprit.

Y a-t-il une relation entre la colère de l’esprit et le pouvoir de l’esprit ?

Oui et c’est important de le savoir.

Pourquoi ?

Parce que la compréhension de ce lien ouvre les portes de cette nouvelle dimension.

Est-ce que la conscience du pouvoir de l’esprit arrive tout d’un coup ?

Non, lentement.

Pourquoi ?

Parce que le développement de cette conscience affecte tous les corps, soit le mental, l’émotif, le vital et le physique.

Même le physique ?

Oui et comme c’est le plus dense, c’est le plus affecté. Les organes subissent un choc qui est surveillé par les intelligences qui veillent à la fusion, pour qu’il n’y ait pas de dommages irrémédiables.

Quand est-ce que ce changement arrive ?

Lorsqu’un être peut, de sa propre volonté, pénétrer le monde de l’intelligence et travailler sur la Terre d’une façon totalement libre.

À ce niveau-là, est-ce qu’une personne peut encore se décourager ?

Non, le découragement et toutes les autres formes liées à l’ignorance ne font plus partie de son existence.

Comment cela se fait-il ?

Lorsqu’il n’y a plus d’émotivité qui affecte la volonté réelle, l’esprit brise les chaînes de l’existence pour ne se conformer à rien d’autre qu’à ce qui est en harmonie avec lui.

Donc, au fur et à mesure que l’être est transmuté, il entre en fusion avec l’esprit, mais pourquoi ce processus est-il si long ?

Parce qu’un être ne peut pas vivre sans un minimum de formes, sinon il pourrait se décourager trop profondément. Il doit être préparé vibratoirement à recevoir l’énergie de l’intelligence, de la volonté et de l’amour.

Est-ce que vivre sans le support de la forme équivaut à vivre dans le vide ?

Oui, et plus le vide se fait chez l’être conscient, plus il avance vers le monde de son esprit.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la connexion avec notre propre esprit n’est pas sans souffrance, mais c’est le début du grand voyage de retour vers la source.