L’être sensible éprouve le besoin de se retirer de la folie généralisée de la civilisation décadente actuelle, car il a conscience de son influence puissante et néfaste sur ses corps subtils.
La masse des impressions planétaires est tellement puissante que seule la nouvelle science du mental peut la déloger de l’esprit humain, car elle lui fait connaître les lois de la vie et du réel.
Les notions nouvelles apportées par cette science de l’évolution ne sont pas facilement acceptables, car souvent jugées trop occultes ou insaisissables.
Il n’en demeure pas moins que les portes de la science objective de l’esprit et de l’âme sont ouvertes pour toute personne qui ressent le besoin de se détacher des pressions exercées par une humanité inconsciente qui divise l’être humain contre lui-même.
Comment peut-elle le diviser contre lui-même ?
Étant insuffisamment lié à sa propre lumière, sa conscience ne le protège pas de toute forme d’abrutissement que seule l’évolution peut redresser en le ralliant à des dimensions du réel qui font partie de la nouvelle vague de vie sur la Terre.
Quel est l’effet de la science du mental sur la personne qui s’ouvre à elle ?
Elle élève sa conscience et lui fournit le support nécessaire pour vivre au-delà des impressions créées par son lien émotif avec la civilisation.
Et lorsqu’elle en est libérée ?
Elle se sent libre dans son esprit et ne ressent plus le besoin de participer à l’inconscience de l’humanité.
D’une part, il faut se détacher des liens liés à nos émotions et, d’autre part, se rapprocher de notre double. Est-ce cela ?
À partir du moment où un être connaît la conscience évolutive fondée sur le rapport étroit avec son double, l’inconscience de l’humanité n’a plus de pouvoir sur lui et ne l’empêche plus d’évoluer vers les dimensions du savoir intérieur.
Qu’est-ce qui pousse l’être humain à se nourrir de l’égrégore mondial ?
C’est le fait qu’il soit insuffisamment nourri par sa lumière, car c’est ainsi qu’il progresse, mais n’évolue pas.
De quel ordre est la nouvelle conscience ?
Elle lui donne la capacité de reconnaître la réalité à travers ses propres centres.
Ceci ne fait-il pas de lui un être à part ?
La rupture entre sa conscience en évolution et celle de l’humanité en général fait que sa vie est d’un autre ordre.
Si le lien universel avec son double le sépare de la masse des impressions mondiales, que devient sa vie mentale ?
Elle est allégée, car la lumière ou l’énergie de son double élève sa conscience pour qu’il vive selon son état interne et non selon les impressions créées par une humanité inconsciente. Il ne faut jamais oublier que l’univers est multidimensionnel et que l’être humain ne peut pas indéfiniment en être absent mentalement.
L’être qui se conscientise recherche une tranquillité profonde, condition essentielle à sa paix d’esprit, raison pour laquelle il se détache petit à petit de toutes influences extérieures susceptibles de freiner son évolution.