Pour avoir l’impression d’être sur la bonne voie, il suffit d’être convaincu que la religion, l’école philosophique, la secte ou l’idéologie choisie est la meilleure qui soit, parce qu’elle répond parfaitement à l’idée qu’on se fait de la vérité.
La bonne voie est une échappatoire psychologique.
Dans quel sens ?
Que c’est simplement un état intérieur qui permet à un individu d’être à l’aise avec lui-même, alors qu’il continue à se camoufler dans l’astral sans s’en apercevoir.
Est-ce comme une sorte de placebo ?
Oui, mais dangereux, parce que l’échappatoire psychologique ne peut convenir qu’à la mémoire émotive, donc à l’astral.
Dans ce cas, se sentir sur la bonne voie n’est pas une garantie d’être en voie d’évolution.
Au contraire, c’est pourquoi chaque individu devra, tôt ou tard, sortir de cette impression s’il veut entrer dans son esprit ou dans son intelligence et supporter la solitude de son savoir.
À quoi est rattaché le besoin de se sentir sur la bonne voie ?
Au besoin de la vérité et au sens qui lui est donné.
La vérité aurait-elle un sens ?
Oui, car elle est fondée sur une notion. Le réel, quant à lui, n’a pas de sens.
N’est-il par normal d’éprouver à un moment ou un autre de sa vie, le besoin de se sentir en sécurité dans ses croyances ?
L’être humain ne doit pas rechercher la sécurité ou la vérité, il doit, au contraire, détruire ce besoin qui freine son évolution.
Outre la sécurité, d’où vient le besoin d’être assuré d’avoir choisi la bonne direction ou la bonne voie ?
De la peur du réel. Cette dernière incite à se conforter dans la vérité plutôt que d’affronter le réel ou le vide très grand de l’esprit.
Quelle est l’une des raisons pour laquelle il ne faut pas se préoccuper d’être sur la bonne voie ?
Parce que cela implique le développement de notions du vrai ou du faux et d’avoir un sentiment spirituel à entretenir jusqu’au jour où, pour des raisons d’évolution, il faut sortir de cette voie.
Même si la voie choisie est considérée comme étant la meilleure ou la plus juste ?
Oui, toute personne qui doit entrer en contact avec son esprit ou son double sera obligée de le faire.
Dans ce cas, cela implique un choix.
Oui, car il n’est pas possible de vivre selon les enseignements des humains et selon l’instruction donnée à l’humanité à la fin du XXème siècle. L’être destiné à être libre et à ne plus être influencé par l’astral doit faire ce passage, même si cela lui amène de la souffrance, car ce n’est pas facile de se libérer de millénaires de conditionnement. Cela demande une grande force intérieure.
Et si un individu préfère continuer à vivre de l’enseignement auquel il adhère ?
Il spiritualise la forme et se trouve en bonne voie d’évolution spirituelle.
Tout être qui aspire à l’évolution de sa conscience peut accéder à l’instruction donnée à l’humanité à la fin du XXème siècle, mais devra, un jour ou l’autre, oser faire table rase de ses croyances.