Les ordres mystiques, les sectes et autres associations spirituelles sont nombreux. Dans certains d’entre eux, avec les années, les adhérents peuvent monter en grade, telle l’école de pensée à laquelle j’ai appartenu. Je me sentais alors privilégiée et fière.
Plus la personne est fière, plus elle pense être sur la bonne voie et avoir raison.
C’est qu’elle a trouvé un enseignement à la hauteur de ses attentes.
Quel que soit l’enseignement donné, il ne mène pas à la liberté.
Dans ce cas, il ne faut pas le prendre trop au sérieux ?
Surtout pas.
Toutes les personnes qui suivent un quelconque mouvement religieux sont persuadées que c’est très sérieux.
C’est bien là leur problème.
Pourquoi ?
Le fait de prendre quoique ce soit au sérieux amène immanquablement à de la souffrance.
Quelle souffrance ?
Celle du doute.
Si elles avaient le moindre doute d’être sur le bon chemin, elles n’y seraient pas.
Toute croyance correspond à une forme-pensée et toute forme-pensée doit être détruite.
Pour quelle raison ?
Parce qu’elle entrave le chemin vers la réalité et donc la liberté.
Et c’est le doute qui fait ce travail d’annuler la forme-pensée ?
Oui.
Quel est son but ?
Permettre à la personne d’ouvrir ses yeux et de devenir autonome.
Souvent, les enseignements reçus révèlent des choses qui ne sont pas enseignées par les religions traditionnelles et cela est très rassurant.
Ce ne sont que des interprétations de la tradition, mais la réalité reste cachée.
Il est difficile de sortir de certains mouvements spirituels ou églises lorsqu’on en fait partie.
Oui, car plus la personne avance, plus elle est conditionnée et plus elle croit aux miracles.
Alors comment faire ?
Un jour, la souffrance due au doute finira par diminuer la fierté et par amener la personne vers sa liberté.
La peur de perdre quelque chose de très important est un frein, mais le fait de ne pas mettre trop de sérieux dans ce que l’on croit finit par créer une ouverture vers la réalité.