Il n’est pas possible de se comprendre, de réaliser qui l’on est réellement, d’être réaliste vis-à-vis de soi-même sans revenir à la source de notre pensée. Pourquoi ?
Parce que si l’être qui se conscientise n’étudie pas son esprit, il peut pas bénéficier de sa lumière pour éclairer son chemin et ne parviendra jamais à résoudre les problèmes de son existence, parce que les forces actives à l’intérieur et à l’extérieur de lui seront toujours interprétées de manière subjective, au lieu de l’être d’une manière objective.
Quelle est la première chose qu’il doit comprendre lorsqu’il étudie son esprit ou qu’il observe ce qui se passe dans sa tête ?
Que le mensonge existe partout et qu’il y a toujours de la retenue d’information.
Lorsqu’il commence à comprendre ce qui se passe dans sa tête et qu’il est en relation avec le monde des esprits, il ne peut donc pas traiter avec ces derniers comme il le ferait avec un être humain et s’attendre au respect de la vérité ?
Il ne le peut pas et ne le pourra jamais.
Et s’il ne comprend pas qu’il y aura toujours une retenue d’information ?
Il fera des erreurs d’expériences dans l’avenir.
Qu’est-ce que l’être qui s’étudie doit faire vis-à-vis de sa pensée ?
Il doit parvenir à s’en dissocier mentalement, mais ceci est difficile pour lui.
Pourquoi ?
Parce que la personnalisation de sa pensée fait partie des voiles de sa conscience et la difficulté de se dissocier de sa pensée en fait partie. Mais ces voiles tombent au fur et à mesure où il entre dans une conscience évolutive.
Qu’est-ce qui peut faciliter cette entrée ?
C’est le fait de parvenir à lire, à voir ses pensées au lieu de les subir.
Que signifie « lire sa pensée » ?
C’est commencer, petit à petit, à développer une conscience qui n’est pas assujettie aux lois de la programmation de son âme, mais fondée sur le rapport étroit avec le plan mental où se situe son esprit, c’est-à-dire sa lumière.
Qu’est-ce que la capacité de lire sa pensée demande ?
De savoir, de manière absolue et irréversible, que toute pensée vient d’ailleurs.
Ce qui implique d’admettre une certaine présence dans son mental.
Oui, mais tout être humain est habité par un autre plan.
Et s’il ne peut pas admettre qu’il est habité ?
À ce moment-là, il est obligé de vivre une pensée subjective réfléchie jusqu’à la fin de sa vie ; celle-là même qui lui donne l’impression que c’est lui qui pense. De plus, il ne parviendra jamais à bénéficier d’une relation télépathique avec d’autres plans.
J’ai parfois l’impression que la réalité dépasse la fiction.
Et de loin, car la conscience humaine a un caractère essentiellement cosmique.
C’est difficile à réaliser.
Si une personne n’est pas capable de prendre sur elle le poids de cette réalisation, elle ne pourra jamais se fixer dans sa propre lumière, ni voir les aspects astraux de sa conscience réfléchie.
Il y a vraiment beaucoup plus dans l’être humain, qu’on ne le pense.
Oui et un jour il découvrira que les relations entre lui et les plans de la conscience universelle sont absolues, mais ne peuvent pas être étudiées par une conscience relative, soit une conscience qui pense.
Tout doit être regardé avec objectivité, surtout ce qui se passe dans notre tête, même si cela ne fait pas personnellement notre affaire.