« Qu’est-ce que je devrais faire ? » « Qu’est-ce que j’aimerais faire ? » ou « Qu’est-ce que je voudrais faire ? » Ces questions, beaucoup se les posent un jour ou l’autre, mais la réponse n’est pas toujours facile à trouver.
La résolution de cette question se fait au fur et à mesure où l’individu s’habitue à développer le fil qui le lie à la conscience pure ou réelle, car il se branche alors dans le courant de ses forces personnelles.
Comment un individu peut-il développer ce fil ou ce filon ?
Lorsqu’il fait vibrer sa conscience au lieu de la réfléchir, le fil devient de plus en plus constant, permanent, instantané et son identité devient plus profonde, plus personnelle. C’est alors qu’il commence à avoir accès à sa créativité potentielle et que sa vie peut commencer à servir l’humanité selon son niveau ou son mandat personnel.
Il doit se libérer totalement de sa réflexion ?
Oui et se mettre en vibration par rapport à son énergie fondamentale.
Sa créativité doit-elle forcément toucher ou avoir un impact sur l’humanité ?
Non, par nécessairement. Il doit seulement savoir que sa créativité est suffisante pour le remplir de sa propre lumière, le sortir de ses problèmes psychologiques habituels et lui permettre d’entrer dans un mouvement créatif et générateur qui est l’expression de ce courant de vie.
Le fil de la conscience est-il important uniquement sur le plan de sa créativité ?
Non, il l’est également sur le plan de la découverte de ce que son esprit peut lui apporter. Lorsqu’il est l’expression de cette lumière-là, son travail devient un plaisir vital, fondamental et lui permet de rayonner dans sa vie.
Comment découvrir des choses nouvelles par le biais de ce courant ou de ce fil ?
En se libérant totalement du connu, sinon l’ego reste victime de sa mémoire et continue à vivre des doutes à cause de toutes les formes de la mémoire humaine.
La découverte de l’inconnu est-elle essentielle pour un être qui se nourrit au moyen du fil de cette conscience-là ?
Oui, parce que non seulement la découverte lui appartient et fait partie de lui, mais elle appartient aussi à l’humanité dans une forme ou une autre. Mais il ne faut pas confondre découverte avec réinvention de la forme.
Et dans la mesure où le fil de la conscience l’amène à de la découverte et non simplement à de la réinvention de la forme ?
Il devient, dans le mandat ou le métier qu’il exerce, un instructeur.
Ce qui revient à dire que dans le processus de la conscience créative, l’élément de la découverte est très important ?
Oui, car la découverte signifie, pour l’essentiel, le rejet de tout ce qu’il sait.
Dans quel sens ?
De celui de mettre de côté tout ce qui a été utilisé pendant des siècles en tant que membre d’une race, pour aller dans le vide du mental et accéder à de nouvelles architectures qui font partie des mystères de la vie.
Développer le fil de la conscience pour avoir accès à la créativité, c’est comme maîtriser son embarcation sur une rivière torrentielle. Il faut pouvoir s’arrêter quelque part et regarder où l’on veut dans le fond de la rivière.